Par Béatrice St-Cyr-Leroux
Mise à jour le 22 Avr 2019

Trucs et astuces pour voyager écologiquement

Voyager est et sera toujours la meilleure façon d’élargir ses horizons, de réduire ses préjugés et d’aller à la rencontre de l’autre. Malgré tous ces avantages, voyager reste une activité qui peut s’avérer très nocive pour l’environnement. Afin de ne pas nuire aux écosystèmes et à la qualité de vie des résidents, voici quelques petits trucs et astuces pour minimiser les impacts sociaux et environnementaux du voyage!

Choisir la bonne destination

En choisissant sa destination, il convient de considérer certains critères si on veut s’assurer de faire le bon choix. Par exemple, il est évident que prioriser une destination plus éloignée sera plus dommageable pour l’environnement en raison des émissions de gaz à effet de serre.

Grosso modo, plus vous empruntez un mode de transport lent, moins celui-ci dégagera du CO2. L’avion, le moyen de transport le plus rapide, est donc celui qui dégage le plus de carbone. Bien sûr, il faut être conséquent et ne pas se priver de voir le monde pour autant, mais seulement d’être conscient de notre impact!

Ensuite, pensez à regarder préalablement diverses caractéristiques du pays élu : ses engagements pour la paix, son respect des droits humains fondamentaux, ses politiques de conservation environnementale, etc. Ainsi, vous vous assurez de ne pas encourager un pays qui est irrespectueux tant envers sa population qu’avec la Terre en général.

Transports

Comme mentionné plus haut, un des plus importants dangers pour l’environnement en voyage ce sont les déplacements. Sachez qu’un avion dégage l’équivalent de 360 grammes de CO2 par personne et par kilomètre, mais qu’il en est quatre fois moins pour le bus et 35 fois moins pour le train!

Ainsi, pour les déplacements à l’intérieur du pays, pensez à favoriser des transports en commun durables ou alors faites du covoiturage, voire même du cyclotourisme! Voyager lentement c’est bon pour la planète, mais aussi pour le portefeuille!

Si, toutefois, vous devez absolument prendre l’avion, privilégiez les vols directs (le décollage et l’atterrissage étant les deux opérations qui dépensent le plus de carburant). Sachez qui si vous avez envie de rendre à la planète, vous pouvez participer à Action Carbone, un site qui permet de calculer combien de carbone vous avez émis lors de votre voyage et de le compenser en faisant un don à l’association qui se chargera de financer des projets visant à réduire les émissions de CO2 à travers le monde.

Pensez aussi à choisir des compagnies aériennes qui ont fait leur preuve dans les pratiques écologiques et le support aux communautés locales qu’elles desservent!

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Hébergement

Depuis plusieurs années, diverses certifications environnementales sont nées afin de guider les voyageurs vers des options d’hébergement plus vertes. La Clef Verte, par exemple, permet de découvrir plus de 2 900 hébergements et restaurants dans 57 pays engagés dans une démarche responsable. Ces sites prennent en compte l’intégration des enjeux de politique environnementale, la gestion des déchets, de l’eau et de l’énergie, la formation des employés et la sensibilisation de la clientèle.

Et si vous avez envie de réduire votre empreinte environnementale au maximum, faire du WWOOFING permet d’emprunter le toit d’un agriculteur biologique en échange d’un coup de main sur la ferme.

Autrement, si vous séjournez en hôtel, évitez d’utiliser les, certes mignonnes, petites bouteilles de shampoing et de gel de douche qui constituent un énorme gaspillage de plastique. En amenant vos propres contenants (que vous pourrez remplir plusieurs fois), vous pouvez réduire de façon significative le volume de plastique consommé. Aussi, tentez de faire sécher et de réutiliser le plus possible vos serviettes, évitant ainsi de consommer des litres inimaginables d’eau.

Achats et alimentation

Lorsqu’à l’étranger, mais aussi au Québec, il convient de faire ses courses auprès des marchés locaux, de manger dans des restaurants appartenant à des particuliers du coin et de faire affaire avec des natifs pour des visites guidées. Ainsi, non seulement vous encouragez les entreprises locales, mais vous réduisez votre empreinte écologique en privilégiant des produits biologiques ne provenant pas de l’autre bout de la Terre.

C’est garanti, vous ferez des découvertes culturelles et culinaires inattendues et délectables, en plus d’en savoir plus sur les méthodes de production locale!

En ce qui concerne les souvenirs, procurez-vous des objets parmi les réalisations des artisans du coin et encouragez ainsi l’économie locale. Veillez cependant à ce que les produits ne soient pas faits à partir d’espèces en danger ou qu’ils constituent des artefacts historiques illégaux à transporter!

Activités et divertissements

Pour vos loisirs à l’étranger, préférez des activités qui ont un impact moindre sur l’environnement. Évitez ainsi les activités motorisées polluantes et faites plutôt des sorties en plein air. La randonnée, le vélo ou la balade à cheval sont de sympathiques façons de découvrir le monde!

Bien sûr, assurez-vous de respecter l’environnement physique et humain. En randonnée, restez dans les sentiers et ne touchez pas à la faune et la flore. Pensez que sur la plage, même les coquillages ont un rôle à jouer dans leur écosystème! En effet, ils permettent d’équilibrer cet environnement en accueillant algues et petites créatures telles que des bernard-l’hermite.

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Faire sa part

Si vous avez envie de vous impliquer directement dans votre nouveau pays d’accueil, certains voyagistes offrent la possibilité de joindre des projets de protection et de conservation de l’environnement. C’est le cas de Contiki qui, en partenariat avec la TreadRight Foundation, propose à ses clients des programmes tels que la conservation des tortues de mer, des nettoyages de plages, la préservation du patrimoine culturel et l’éducation des voyageurs aux pratiques responsables.

Petites actions

En voyage comme à la maison, certaines petites actions du quotidien permettent de réduire son empreinte écologique. En voici quelques-unes, en vrac :

• Voyagez avec une gourde en plastique réutilisable (pour les pays où l’eau du robinet peut être consommée)
• Fermez et/ou diminuez l’air conditionné de votre chambre en votre absence
• Pensez à apporter un plat en plastique pour conserver le reste d’un souper ou conserver des déchets organiques en attente du prochain point de collecte
• Donnez une deuxième vie aux objets en empruntant plutôt qu’en achetant

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